Cette mesure, qui avait déjà été prise pendant la bulle, a été prolongée pour la saison 2020-2021. La NBA veut concentrer ses contrôles sur les substances qui permettent d’améliorer les performances.
Fin septembre, Malik Beasley, arrière des Minnesota Timberwolves, était arrêté par la police après avoir menacé d’une arme des personnes se trouvant dans une voiture garée devant chez lui. En procédant à son interpellation, la police a trouvé au sous-sol de son domicile 850 grammes de marijuana et un manuel décrivant la façon elle devait être consommée dans cette maison.PUBLICITÉlire aussi Toute l’actualité de la NBA
S’il risque, bien sûr, une sanction pénale, Beasley (qui est tombé d’accord depuis avec les Wolves pour un contrat de 60 millions de dollars) ne pourra pas, en revanche, être suspendu par la NBA pour consommation de marijuana. La ligue va maintenir pendant toute la saison ce qu’elle avait déjà décidé pour la bulle, à savoir de ne plus pratiquer de tests inopinés ciblant le cannabis.
Plus de contrôles pour les substances qui améliorent les performances
« On doit être prudent avec ce changement réglementaire parce que ça envoie un message aux jeunes alors qu’on est tous d’accord pour dire que légale ou pas, la marijuana est une substance dont il faut, comme pour l’alcool, apprendre à avoir un usage responsable », a expliqué le patron de la NBA Adam Silver en rappelant que le cannabis était de plus en plus utilisé en tant qu’antidouleur. Un usage qui génère un business dans lequel ont déjà investi plusieurs joueurs NBA.
Jusqu’ici, un joueur n’était pas sanctionné après un premier contrôle positif au cannabis. Il écopait d’une amende de 250.000 dollars au deuxième puis était suspendu à partir du troisième. La NBA va renforcer, à l’inverse, les contrôles pour déceler les substances qui permettent d’améliorer les performances, type anabolisants, ainsi que les drogues dures.